Le Réalgar, Lurlure, La Rumeur libre… De nombreux éditeurs qui font vivre le poème écrit en français sont installés en régions. Tour d’horizon.
Alain Roussel
L’art du détournement
Relier des romans noirs à d’autres œuvres pour en révéler la trame cachée, c’est le jeu auquel s’est astreint Alain Joubert dans des chroniques aujourd'hui réunies en un volume.
Le sensible et la métaphysique
Le journal poétique de Jacques Ancet se confronte à l’espace et au temps, et constate que l’instant se dérobe à chaque instant.
Journal du monde flottant
Dans son journal, le poète japonais Ishikawa Takuboku avait pour seul souci de dire le plus précisément possible ce qu’il vivait à l’instant où il le vivait.
Derrière le ciel
Avec son nouveau livre, Propositions, Jacques Goorma, auteur d’une œuvre poétique singulière, poursuit sa marche vers la source originelle
Le sens imaginal
Joël Gayraud cherche à comprendre comment le monde s’est peu à peu fermé à l’utopie.
Variations de la caresse et du cri
Le dernier livre de Michèle Finck, Sur un piano de paille, adopte une division en chapitres basée sur les Variations Goldberg et relie la vie et la mort, la caresse et le cri.
Le réel et son double
Un écart de conscience, de Jean-Pierre Chambon, se compose d'une lettre, écrite en vers libres, à l’attention d’une femme aimée autrefois, et d'un court texte, toujours sous la forme d’un poème, dans lequel un artiste du paléolithique s’adresse à nous.
Pierre Peuchmaurd, l’enchanteur
« La poésie est une propriété de la matière » : les éditions Pierre Ménard rééditent Le secret de ma jeunesse de Pierre Peuchmaurd.
Le chant aux mille échos
Gérard Pfister compose un chant qui fait entendre l'écho de Ce qui n’a pas de nom, qui est la source de toute parole, pensée ou forme : la vie seule.
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Marie-Hélène Prouteau accueille « la mémoire des choses enfouies » en creusant dans les gravats, les ruines, les éboulis.
Le labeur joyeux de l’écriture
D’où vient l’inspiration ? D'un minutieux travail sur soi, selon Jean-Pascal Dubost, qui oppose la volonté humaine à l’oracle divin, la sueur à l’extase, la lucidité travailleuse à la folie inspirée.