Christian Mouze

Le lion Chestov

L’homme pris au piège rassemble trois articles de Chestov consacrés à Pouchkine, Tolstoï et Tchekhov, et rappelle combien la littérature et la philosophie se recoupent en Russie.

Khlebnikov reconnu

Réputé presque intraduisible, demeuré longtemps dans l’ombre, Vélimir Khlebnikov est l’un des plus grands poètes russes du XXe siècle.

Ouvrir Zaïtsev

On ne peut que se sentir vivre à ouvrir et lire Boris Zaïtsev (1881-1972), écrivain russe émigré, venu se réfugier en France.

La colère fait penser

Le critique rationaliste danois Georg Brandès voulait « reconstruire l’âme de Shakespeare ». Alors le jeune Chestov surgit et balaie Brandès, pour lancer son défi : « Toute aspiration à un système tue la création libre, en la confinant dans des limites posées d’avance. »

Qu’est-ce que la Russie ?

Il faut souligner et saluer l’exceptionnelle richesse de cette Anthologie de la pensée russe, composée par Michel Niqueux. Un remarquable et colossal travail de recherche, compilation et analyse, tout en nuances : du marbre et de la dentelle.

Pouchkine et l’Histoire

Boris Godounov ne doit vraiment sa gloire qu’à l’opéra de Moussorgski. Mais la pièce de Pouchkine est la première pièce d’un théâtre russe original, libéré de toute pesée extérieure. Il relie avec force l’histoire, les passions et la langue.

L’Astrée : le pays doux

Le second volume de l’édition remarquablement savante de L’Astrée nous rappelle que ce texte qui signe en quelque sorte la naissance de la littérature française moderne est aussi un texte d’une grande sensualité.

Que veut Chestov ?

En exil à Paris, le philosophe russe Léon Chestov n’a pas laissé «sa droite se dessécher» : il invective les hommes et leur(s) pensée(s). Qui, de nos jours, peut rester à l’abri d’une telle voix ?