Claire Paulian

Polar décentré

Dans son troisième ouvrage, qui prend l’apparence d’un roman policier, Lucie Taïeb continue de mettre en scène des personnages instables, mouvants, qui se transforment ou qui disparaissent.

À mots comptés

Nathalie Koble pense la question de la relation dans Extérieur chambres : entre l’extérieur et l’intérieur, entre les textes cités, parfois traduits, et les siens, entre les images proposées et l’imaginaire des lecteurs et lectrices.

La piscine municipale

Les piscines sont très présentes dans les autofictions de Constance Debré : elles constituent l’un des rares points d’attache de leur narratrice.

L’obstination littéraire

L’écriture d’Hélène Frédérick est attentive à ce qui relève de l’incongru et du dépareillé ; à ce ce qui échappe à l’héroïque, aux généalogies prévisibles. Son dernier livre, Une grande maison, cette nuit, avec beaucoup de temps pour discuter, en témoigne.

Faire les poubelles

En apparence, Sloper, personnage principal d’Ordure d’Eugene Marten est l’agent d’entretien modèle. Mais il a une façon bien à lui de faire son travail.

Lire à marée haute

Le nouveau roman de Pascal Quignard témoigne d'un sens du roman polyphonique et d'une confiance dans la prose continue qu’on ne lui connaissait pas.

La fin d’un oncle

D'oncle, le premier roman singulier de Rebecca Gisler, laisse apercevoir un univers original, à la fois fantaisiste et monstrueux.

La tradition d’amour

Les Cento quartine et altre storie d’amore de Patrizia Valduga sont traduits pour la première fois dans leur intégralité, et en bilingue, par Paolo Bellomo et Camille Bloomfield.