La femme silencieuse de de Janet Malcolm est une élégante enquête littéraire sur le sort posthume de Sylvia Plath. Ce livre qui souligne avec humour les limites de toute entreprise biographique a enfin été traduit et c’est l’une des meilleures lectures de ce début d’année.
Dans Pays de sang, Paul Auster présente la question des armes à feu aux États-Unis et révèle aussi quelques sinistres secrets de famille. Son essai est accompagné de photographies prises par Spencer Ostrander sur des lieux de meurtres de masses.
Avraham Avraham, le héros de Dror Mishani, est à présent commissaire et rêve d’affaires intéressantes. Or un touriste suisse disparaît, puis est retrouvé noyé. Sauf qu’il n’est ni suisse, ni touriste, mais agent du Mossad.
Le narrateur de Porte du Soleil, de Christophe Manon, est parti sur la trace de ses ancêtres entre l’Ombrie et la Toscane. Mais le désespoir s’installe, la quête change. Il va tirer de chaque moment, de souffrance, d’exaltation, d’observation, un petit tableau dans lequel existence quotidienne et hantise religieuse se combinent.
Publié en 1891, John Sherman est le troisième livre du futur prix Nobel de littérature (en 1923) William Butler Yeats, son unique incursion dans le domaine du roman.
L’empire de la douleur présente le principal responsable de la crise des opioïdes qui a frappé l’Amérique : la famille Sackler, dont les membres ont échappé à toute poursuite judiciaire.
À l’occasion du centenaire de la naissance de Beppe Fenoglio (1922-1963), L’herbe qui brille au soleil rassemble douze de ses nouvelles, qui racontent notamment des épisodes de la résistance italienne dans les Langhes piémontaises.
Quatrième recueil d’essais de Salman Rushdie, Langages de vérité présente une quarantaine de textes écrits sur une période de dix-sept ans.
Le fétiche et la plume montre la façon dont les livres sont asservis à la « nouvelle économie de l’attention », en empruntant les points de vue de la sociologie, de l’économie, de la psychologie et de la critique.
Avec Neige sur Ballyglass House, le célèbre romancier irlandais John Banville signe un policier de belle facture.
Toutes les questions habituelles de John le Carré sont posées dans son roman posthume, avec le brio et le sens de l’action caractéristiques de l’auteur.
Le grand poème de Hilda Doolittle, Hélène en Égypte, reparait aux éditions Corti dans une version revue par son traducteur, Jean-Paul Auxeméry.
