Les théories décoloniales n'attirent pas seulement une critique d'extrême droite, mais aussi marxiste, comme celle proposée dans l'ouvrage collectif Critique de la raison décoloniale. Exagérément à charge, il invite à lire un essai paru en 2023, Pensées décoloniales, remarquable synthèse des approches qui ont renouvelé les pensées critiques d’Amérique latine.
Après le succès mondial du Chapeau de Vermeer, l'historien canadien Timothy Brook étudie l’influence des changements climatiques sur la Chine des Ming. Une démarche passionnante qui fait penser de manière globale les grands bouleversements provoqués par le climat et comment y réagir.
Avec Je t'ai donné des yeux et tu as regardé les ténèbres, roman savant et nourri de folklore catalan, Irene Solà s'essaie à une forme originale de littérature paysanne. Peut-être lui manque-t-il seulement une certaine légèreté.
Quatre ans après L'invention du colonialisme vert, Guillaume Blanc publie La nature des hommes. Grâce à l’exploitation de nouvelles sources et de nouvelles manières d’écrire l’histoire, il parvient à aborder autrement la mise en parc de la nature est-africaine et à mettre en lumière les nombreuses réalités coloniales qui perdurent en matière de conservation de la nature.
Gallimard réédite l’un des rares témoignages d’esclave hispanophone : celui d'Esteban Montejo, recueilli et retranscrit par l’ethnologue Miguel Barnet.
En revenant sur la création, il y a un siècle, de trois parcs naturels emblématiques, Karl Jacoby raconte « l’histoire cachée de la conservation aux États-Unis ».
Avec Permafrost et Boulder, la poétesse Eva Baltasar signe son entrée dans le roman en catalan.
L'historien britannique Sudhir Hazareesingh propose une biographie très complète de Toussaint Louverture.
En étudiant la naissance des parcs nationaux en Éthiopie, l'historien Guillaume Blanc interroge notre vision fantasmée de la nature africaine.
