Dans La fille de Marseille, l'écrivaine sicilienne Maria Attanasio se lance à la recherche d'une figure occultée de l’histoire politique du Risorgimento, Rosalia Montmasson. Elle ajoute ainsi à son œuvre un roman passionnant.
Édith de la Héronnière
Une luciole dans la nuit
Bien qu’encore peu connue en français, l’œuvre d’Ernst Wiechert (1887-1950) est considérable. On peut redécouvrir aujourd’hui Le buffle blanc, un roman à l’allure de fable écrit en 1937.
Rendez-vous sous l’escalier
Avec À bientôt, Jacques Lèbre propose des extraits de ses carnets, entre 2003 et 2013, un ensemble qui permet de découvrir un subtil art poétique.
Drôles de coucous
Patrick Reumaux éclaire l’irrationnelle splendeur qui se dégage des écrits des trois frères John Cowper, Theodore et Llewelyn, et de leur sœur, Philippa Powys.
Nous, les Siciliens
Les éditions Nous proposent un recueil de textes traduits pour la première fois qui mettent en lumière les grands thèmes de Leonardo Sciascia.
Une ardente contemplation
Réédité il y a quelques mois, Le monde du silence de Max Picard est une méditation sur la présence du silence dans le moindre aspect de notre existence.
La fine pointe de l’âme
Jusqu’au début du mois de mars, on pourra visiter à la BnF une belle exposition rétrospective sur le travail et la personnalité de Vladimir Jankélévitch.
Le secret des jardins
Poète et jardinier, Marco Martella évoque des jardins qui lui sont chers, tantôt célèbres, tantôt confidentiels.
Une lumineuse intensité
Les lettres que Vladimir Nabokov envoya, durant toute leur vie conjugale, à son épouse Véra, couvrent une grande part de son existence et de son œuvre.
Une petite Suisse miraculeuse
Autour du portrait de l’éditeur suisse Henry-Louis Mermod, le premier livre d’Amaury Nauroy relève tout autant de l’enquête que du récit ou de l’exégèse.
Grand entretien avec Christian Jambet
Premier des Grands entretiens d’EaN, ce dialogue entre Christian Jambet et Édith de la Héronnière revient sur le parcours étonnant de ce grand spécialiste de l’Islam chiite, en particulier de l’œuvre de Mollâ Sadrâ.
En quête de l’âme
«Il avait la littérature chevillée au corps, je veux dire par là qu’il savait analyser une œuvre et en transmettre la passion d’une manière tout à fait libre et souvent surprenante, mais aussi, comme ce fut le cas lors d’un colloque sur Tolstoï à la Bibliothèque de France, qu’il était capable de piquer une saine colère lorsqu’il estimait qu’une trahison de sens se profilait.»