Ludger Schwarte propose de penser l'architecture comme possibilité d’un espace public. À Roubaix, des sociologues montrent comment l’espace de la relégation est produit en « espace populaire » par ses habitants.
Éric Loret
Écrire, à quoi ça sert ?
Icebergs, de Tanguy Viel, est une enquête fragile et inquiète sur la possibilité d’être écrivain, sur le doute, l’imposture qui guette, le droit d’écrire…
Que veut donc la critique ?
Que veut le critique ? En quoi consiste au juste la critique ? Deux brillants essais répondent indirectement à ces questions que, par ailleurs, ils ne posent pas et qu'ils débordent largement.
Comment survivre à l’existence ?
Le nouveau roman de Michel Layaz revient à la thématique favorite de l'auteur : la façon dont l'enfance sert de révélateur aux hideurs de l'âge adulte et à l'absurdité poétique de l'existence.
Un scénario réparateur
Stéphane Bouquet s’attelle à un genre qu’il connaît bien, le scénario, et en viole allègrement tous les carcans.
Le bien par les gouffres
Jouant de différentes stratégies d'écritures, le roman de Sarah Chiche mène une enquête psychanalytique sur la transmission du mal et sur le bien qu’on peut lui opposer.
La mort sublimée
Dans l’attente de son exécution, l’ethnologue et résistant Boris Vildé a tenu un journal qui transforme sa fin en sacrifice et célèbre la vie dans la mort. Cette puissance vitaliste et spirituelle est sa grandeur, mais aussi son principal défaut.
Fruits d’arrière-saison
Nagori de Ryoko Sekiguchi s’inscrit dans la lignée des physiologies du goût dont Brillat-Savarin a inauguré le genre : des traités d’esthétique passant par l’estomac.
Un déracinement absolu
Entre la France et le Sénégal, Je suis quelqu’un d'Aminata Aidara raconte un déchirement identitaire.
Je m’en vais et je reviens (sur la bêtise en art)
L’art bête est fascinant : il copie et répète, en moins bien, l’art beau. Même quand il est naïf, il a quelque chose de snob, que les maîtres du kitsch, comme Koons, exploitent avec rouerie, mais aussi avec candeur.
L’art de ne pas exister
Dans L'art suisse n'existe pas, l'humeur est à la provocation. C'est la manière habituelle de Michel Thévoz, 82 ans, historien de l'art et ancien directeur de la Collection de l'Art brut de Lausanne.
La lecture heureuse à venir
Les deux ouvrages de Cyrille Martinez témoignent du malaise des écrivains en abordant deux versant d’une « crise » de la littérature : la lecture et l’écriture.