Gabrielle Napoli

Poésie de la vieillesse

Dans Un vieux dans le soleil couchant de Yves Mabin Chennevière, l’heure « est au reflux », mais malgré les déboires variés de l’âge qui y sont décrits, une vitalité ironique et délicate demeure.

Voir dans les ténèbres

«Alors que les terres sont contaminées, et ce encore pour des milliers d’années, la nature est d’une beauté stupéfiante, généreuse et mortelle tout à la fois.»

La rive gauche du Danube

La peinture que fait Gyula Krúdy des milieux littéraires de Budapest à la fin du XIXe siècle, entre les ambitions contrariées des uns, les manipulations des autres et les éternelles rivalités de tous ne manquera pas d’amuser le lecteur.

Effroyables récits sur la Syrie au quotidien

Samar Yazbek présente dans Les portes du néant une suite de récits terribles, recueillis par jour après jour, au cours de trois voyages en Syrie, qui lui ont montré la dégradation effroyable de la situation de la situation dans son pays.

Peupler les espoirs

Hélène Gaudy, romancière et écrivain pour la jeunesse, entreprend un récit sur Terezín, récit aux contours indécidables entre l’enquête, le journal, l’essai, tout aussi indécidables sans doute que les contours mêmes de cette ville forteresse.

Mythe interdit

Au cœur du récit se trouve Nyabinghi, souveraine qui, dans les récits légendaires, est associée à la lutte contre la domination coloniale et contre la domination masculine. Ce personnage puise ses racines dans la réalité historique, et le combat que mena une reine pour défendre son territoire, au nord du Rwanda, contre les Blancs « à gros ventre et à moustache ».

Histoire d’une folie

De rage et de douleur le monstre, de Terézia Mora, tisse une réflexion sur la langue et sur l’origine, sur la folie et sur le couple, dans une forme qui soumet le lecteur à une expérience inattendue.

La Littérature pour abri

Dans Les Collines de Belleville, la langue s’incarne davantage encore que dans les récits précédents, comme si sa langue propre de Georges-Arthur Goldschmidt naissait enfin pleinement à elle-même, comme langue d’une existence entière et d’une expérience proprement unique.