C'est le langage et la durée qui, comme dans tous ses autres Cahiers, guide la pensée de Paul Valéry dans Août 1933, jusqu'ici inédit.
Georges-Arthur Goldschmidt
Dans le même sac
Chantal Meyer-Plantureux décrit avec précision les ressemblances entre le discours antisémite et le discours homophobe, ou comment l’un a bien souvent été le visage caché de l’autre.
Sonnets de résistance
Les Sonnets de la prison de Moabit, dont on retrouva le manuscrit sur le cadavre de leur auteur, Albrecht Haushofer, en mai 1945, viennent d’être traduits par Jean-Yves Masson.
Voir la peinture
Incitation à la peinture situe le tableau, du XVIe au XIXe siècle, dans son lieu et dans son temps. Paul Nizon ouvre les yeux sur ce qu’on voyait déjà, sans toujours le regarder.
À l’intérieur de la machine de mort
L’historien Johann Chapoutot, avec clarté et précision, définit le nazisme comme une « révolution culturelle » qui vise à l’élimination à la fois des populations dites « inférieures » et de la pensée libre.
L’identité n’a pas d’identité
Dans Ce que l’identité n’est pas, Nathalie Heinich montre, en puisant à de nombreuses disciplines, que cette notion est essentielle pour se penser soi-même.
Heidegger contre Heidegger
Nicolas Weill analyse les Cahiers noirs avec précision et subtilité, montrant qu’on peut y percevoir la nature profonde de la pensée d'Heidegger et son adéquation avec le nazisme.
Les valises Husserl
Le roman de Bruce Bégout raconte le sauvetage des manuscrits d'Edmund Husserl, en pleine Allemagne nationale-socialiste.
De la bêtise en philosophie
Heidegger a dit, à propos de son engagement précoce et entier dans le nazisme : « Ce fut la plus grosse bêtise de ma vie ». Une simple « embardée » comme aiment à dire les heideggériens de Paris. Être philosophe n'immunise pas de la bêtise.
Une certaine Allemagne
À travers une lecture de La Loi de Thomas Mann, Jean-Michel Rey revient sur les fondements du IIIe Reich et la destruction définitive de tout ce qui faisait l’Allemagne.
Kafka revisité
Cette édition des Derniers cahiers de Franz Kafka permet de constater une fois encore que ce qu’il écrit est à ce point clair, qu’on en reste littéralement bouche bée, cloué, désemparé.
Douleur et jouissance de soi
Certains livres sont à ce point intenses et personnels que leur lecture ébranle le corps. Lesbia Brandon d’Algernon Charles Swinburne est de ceux-là.