Le dernier film de Jean-Luc Godard, qui entérine la mort du cinéma, ne sera pas projeté dans les salles obscures. Guillaume Basquin l’a vu au Théâtre des Amandiers et décrit son dispositif exceptionnel.
Guillaume Basquin
Un docufiction à Hollywood
Le dernier film de Quentin Tarantino n’est pas un biopic de Sharon Tate, mais un grand documentaire-fiction onirique sur Hollywood qui met face-à-face cinéma et télévision.
Philippe Sollers en navigateur
« Pour savoir écrire il faut avoir lu, et pour savoir lire il faut savoir vivre. » Toute l’œuvre de Philippe Sollers est une démonstration en acte de cette formule de Guy Debord.
Stiegler, par-delà Heidegger
À rebours de tous les discours triomphalistes du management, Bernard Stiegler constate l'échec de la révolution dite numérique, faute d’organisation politique.
Cinéma total
Patrick de Haas publie Cinéma absolu, nouvelle édition revue et augmentée d’un livre paru en 1985 et qui a mis plus de dix ans à se faire.
Steven Sampson délivré
Spécialiste passionné, presque obsessionnel, de l’œuvre de Philip Roth, Steven Sampson lui consacre une fiction qui met en scène et en abîme la lecture et la vie, l’écrivain et son lecteur.
Les surréalistes vont au cinéma
Le cinéma des surréalistes d’Alain Joubert n’est pas un livre sur les films surréalistes mais sur ceux, immensément plus nombreux et divers, qui les ont accompagnés.
La Passion de Damiens
Ceci n’est ni une biographie historique, encore moins une biographie romancée. Tombeau pour Damiens est un chant épique sur le dernier homme écartelé en place publique en France.
L’art de la bobine
Guillaume Basquin nous présente le travail de la cinéaste Tacita Dean, la manière dont elle conçoit le geste filmique, sa durée, sa matérialité, sur ce qu’il implique vraiment.
Toutes les femmes s’appellent Lawrence
Catherine Millet démontre l’apport essentiel de l'œuvre de D. H. Lawrence pour penser la place des femmes dans le monde contemporain.
Un repentir de Giorgio Agamben
Après avoir abordé quantité de sujets « graves », Giorgio Agamben s’attaque à un sujet « joyeux et teinté d’un air de plaisanterie » : Polichinelle. Un divertissement sérieux, entre art et histoire.
Le coup de dés poussé à ses dernières extrémités
Philippe Jaffeux reprend le cours de son grand work in progress : comment innover en poésie après les grandes révolutions poétiques de la fin du XIXe siècle ? Comment, formellement, créer du nouveau ? Comment continuer le projet formel de Stéphane Mallarmé ?