Jean-Jacques Marie

L’hécatombe du typhus soviétique

Il y a cent ans, la jeune Russie bolchévique connaît une grave épidémie de typhus. Les conditions sanitaires sont aggravées par un blocus des Alliés. Ces immenses souffrances ont laissé des traces dans de nombreux témoignages.

Une fresque sanglante

Barbarossa de Jean Lopez et Laska Otkhmezuri donne un tableau à ce jour sans équivalent des six premiers mois de la guerre entre le Troisième Reich et l’Union soviétique.

Une famine politique ?

La famine rouge de la journaliste américaine Anne Applebaum se compose d'un récit détaillé de la famine ukrainienne de 1932-1933 et d'une très faible analyse politique.

Le nabot sanguinaire

Nikolaï Iejov dirige le NKVD entre 1936 et 1938. Alexeï Pavlioukov dresse le portrait sévère de ce fonctionnaire des Grandes Purges « effacé » par Staline, et esquisse des explications à sa trajectoire.

Un journal intime très politique

Le journal intime de l’ambassadeur soviétique à Londres de 1932 à 1943, Ivan Maïski, est d’une lecture aussi réjouissante qu’enrichissante. Il y décrit les dessous d’une diplomatie à la fois naïve et rouée.

Un Staline un peu pâlot

La biographie de Staline que livre Oleg Khlevniuk apporte peu d’élément vraiment nouveaux, des analyses souvent approximatives et des oublis pour le moins surprenants.

Une histoire sans fin ?

Éric Aunoble s’est lancé dans une entreprise gigantesque : présenter et étudier en un peu plus de deux cents pages l’évolution des représentations de la révolution russe au cours du siècle qui s’est écoulé depuis que les bolcheviks ont pris le pouvoir en octobre 1917.