Puisant à l'archéologie, à l'ethnographie, à l'histoire et à la philosophie, de nombreux ouvrages paraissent sur la mer. Trois d'entre eux manifestent une grande richesse d'analyse et changent en profondeur notre regard, en nous invitant à mieux la connaître et la protéger.
Les femmes sont aussi des héroïnes. Pour s'en convaincre, il suffit de lire le texte d'Edith Durham sur l'Albanie ou le roman qu'Olivier Guez a consacré à Gertrude Bell, archéologue et espionne du début du siècle dernier.
Le grand écrivain albanais Ismaïl Kadaré vient de mourir. Il faut lire et relire une œuvre puissante qui aide à penser l'histoire, le totalitarisme et la liberté comme aucune autre.
Lettre à un ami imaginaire, de l'écrivain américain Thomas McGrath (1916-1990), est traduit pour la première fois en français. Le lecteur est emporté par ce long poème, véritable tourbillon où se mêlent l'enfance, la nature, la guerre, la politique...
L’Albanie, enfant terrible du communisme, a connu de la fin de la Guerre jusqu'en 1991 un régime paranoïaque dirigé d'une main de fer par Enver Hoxha. Bertrand Le Gendre nous plonge dans son parcours et explique l'isolement délirant d'une nation au cœur de l'Europe.
Le nouveau roman de l'écrivain turc Hakan Günday n'épargne personne. Radical et brutal, flirtant avec la politique-fiction et le fantastique, il règle ses comptes au pas de charge avec l'Orient comme avec l'Occident.
Le romancier grec Sotiris Dimitriou fait dialoguer les habitants de tous les Balkans sur un chantier de construction. Sans exotisme, il sait décrire avec une simplicité confondante les violences qui ont bouleversé la région.
L’ouvrage qu'a consacré à Talaat Pacha (1874-1921) l'historien suisse Hans-Lukas Kieser, spécialiste de la Turquie, éclaire la carrière de cet homme de pouvoir que rien ne fit reculer. Il permet aussi de comprendre l’incontestable continuité existant entre le projet politique de Talaat et les régimes qui lui ont succédé.
Les quinze années d’étude que Denis Cogneau, professeur à l’École d’économie de Paris et spécialiste de l’Afrique, a consacrées au sujet de la colonisation lui permettent d’invalider nombre d’analyses antérieures, chiffres à l’appui. Toutefois, il est certain que ses conclusions ne satisferont ni les contempteurs de la colonisation ni ses thuriféraires.
Abidin Krasniqi nous fait découvrir un ensemble de textes épiques recueillis du début du XXe siècle jusqu’au seuil du XXIe siècle dans toutes les contrées albanophones (Albanie, Kosovo, Monténégro).
Le capitalisme fossile est mort, vive le capitalisme vert ! Avec Fin du monde et petits fours, Édouard Morena montre la manière dont les ultra-riches se sont emparés d’un problème commun pour préserver leurs privilèges, et continuer de s’enrichir.
Qui se souvient que la France a contribué à l’indépendance de l’Albanie pendant la Première Guerre mondiale ? Luan Rama exhume l’histoire oubliée de « la République de Korça », en s’inspirant également du premier roman d’Ismaïl Kadaré.
