Dix ans après Fukushima, vingt-cinq ans après Tchernobyl, ces catastrophes ne sont pas terminées, comme le rappellent trois essais de Cécile Asanuma-Brice, Kate Brown et Galia Ackerman et Iryna Dmytrychyn.
Jean-Yves Potel
Hanna Krall derrière les fenêtres
Paru en 1987 en Pologne, Les fenêtres confirme la manière singulière qu'a Hannah Krall de restituer le passé dans le présent d’un moment.
Le silence des rescapés
Trois histoires écrites par trois femmes, trois filles de rescapés, révèlent le sort particulier des Juifs polonais au cœur du génocide.
Au temps des ombres chinoises
Annette Wieviorka pose un regard lucide sur la militante maoïste qu’elle a été de la fin des années 1960 au milieu des années 1970.
Un sauvetage controversé
« Et les Juifs bulgares furent sauvés… » : l’historienne Nadège Ragaru examine la genèse et la diffusion précoce en Bulgarie de cette affirmation, qui a invisibilisé une réalité plus nuancée.
La douleur intime de Mihail Sebastian
Considéré comme un classique en Roumanie, le premier roman de Mihail Sebastian (1907-1945), auteur d'un bouleversant Journal, paraît enfin en français.
Le Shakespeare de Chéreau
Dominique Goy-Blanquet analyse les mécanismes de création d’une grande figure du théâtre français, Patrice Chéreau.
L’assassinat d’un journaliste
En 2018, le meurtre d’un journaliste et de sa compagne provoque une crise politique sans précédent en Slovaquie. Dans Le bal des porcs, l’écrivain et journaliste Arpád Soltész le raconte à sa manière, crue.
Les paraboles d’Olga Tokarczuk
Les Histoires bizarroïdes d’Olga Tokarczuk sont une bonne introduction à l’œuvre récompensée par le prix Nobel de littérature 2018.
La mort devant soi
En 1971, Maurice Genevoix publie La mort de près, dans lequel il dialogue avec le jeune lieutenant qu’il fut dans la Grande Guerre. Un petit texte fascinant.
Les prémonitions de Karel Čapek
La traduction des Fariboles de Karel Čapek et un numéro de la revue L’Atelier du roman rappellent les visions du créateur du mot « robot ».
Vie et œuvres d’une grande philosophe
Peu lue et peu traduite en France, Ágnes Heller fut une des grandes intellectuelles de l’Europe centrale. Son autobiographie est traduite un an après sa mort.