Paru en janvier 1969, le numéro 100 de Positif atteste d’une ouverture et d’une rigueur critique qui feront sa force lors des décennies suivantes.
Jean-Yves Potel
Un journaliste polonais dans la guerre d’Espagne
Le récit de Ksawery Pruszyński, grand journaliste polonais envoyé sur place en 1936 et 1937, offre un regard différent sur la guerre civile espagnole, qui provoque de nouvelles interrogations.
Esprit : deux fois centenaire
Illustrant sa manière de « s’engager dans son temps », ses deux numéros 100 tombent à des moments cruciaux de l’histoire d'Esprit.
Le temps Vichy de la France
Trois livres, deux témoignages d'un critique et d'une reporter, et la synthèse d'une historienne, racontent quatre-vingts ans après la France de Vichy.
Les Europes centrales en poésie
La revue Po&sie nous invite à lire des textes traduits d’une dizaine de langues par une cinquantaine d’auteurs de plusieurs générations.
La mémoire est dans les objets
La journaliste polonaise Hanna Krall tisse ensemble bribes d'événements, traces et personnages, à partir desquels elle rapporte des histoires et transmet une mémoire juive de la Shoah.
Le passé peut-il nous aider ?
L’historien Ian Kershaw décrit la mécanique des crises du second XXe siècle; l'économiste Anton Brender éclaire les « quarante ans de dérive » au cours desquels le capitalisme s’est arraché aux pressions qu’il subissait de la société.
Bourreaux, victimes, badauds
Les Polonais et la Shoah. Une nouvelle école historique témoigne des conséquences de l’extermination des Juifs sur l’ensemble de la société polonaise, ses imaginaires et ses valeurs.
Les exilés au village
Débutants, le premier roman de Catherine Blondeau, mêle des récits de vies et la confrontation entre des mondes qui ne communiquent pas.
À la rencontre des morts
Rithy Panh et Christophe Bataille prennent « le chemin des morts » pour « combattre l’oubli qui empêche les âmes errantes de trouver du repos ».
Fuir ou ne pas fuir son pays
On s’en va, la dernière production de Krzysztof Warlikowski laisse entendre qu’il faut partir, sinon fuir une atmosphère délétère, un pays.
Quand l’Histoire devient personnelle
Né en juillet 1940, Pierre Birnbaum n’avait jamais évoqué « le temps d’Omex », quand il était un enfant juif caché dans un petit village des Pyrénées.