Beat Sterchi avait trente-quatre ans quand il publia La Vache. Lui qui aurait dû être boucher y racontait le chemin qui mène les bêtes des pâturages aux abattoirs.
Linda Lê
Tableaux d’une Slovaquie d’aujourd’hui
Trois livres parus depuis peu permettent, sans que leurs auteurs soient en rien les sismographes des soubresauts qu'elle traverse, de faire un autre voyage vers la Slovaquie.
La face cachée de l’Indonésie
Tigre ! Tigre ! du journaliste Mochtar Lubis, est une sorte de conte, écrit dans les années 60, qui se déroule à Sumatra.
Pavel Vilikovsky, le perturbateur du monde
Traducteur de Conrad ou Lowry, Pavel Vilikovsky est considéré comme l’un des plus grands écrivains slovaques.
Agualusa, la révolution onirique
Dans le dernier roman de José Agualusa, un quatuor de personnages joue avec l’idée qu’ils sont des rêves devenus réalité et une réalité devenue des rêves.
Louis Guilloux, la solitude de l’outsider
Un inédit de Louis Guilloux : L’indésirable, écrit en 1923. Comme dans ses autres livres, ce qui frappe est ce je-ne-sais-quoi de frémissant et d'héroïque.
De chair et de lave
Les carnets tenus par Goliarda Sapienza invitent à découvrir un être entier, ballotté par les événements, mais tenant ferme son gouvernail.
Les îlots de résistance d’Elio Vittorini
La parution de textes brefs de l'écrivain italien Elio Vittorini invite à l'écouter défendre une « culture qui protège » et louer les écrivains d'imagination.
Les ambiguïtés de Robinson Crusoé
Roman à multiples sens dont le déchiffrage est toujours à recommencer, alors même qu’il s’offre comme un simple récit d’aventures, Robinson Crusoé fait encore rêver.
Les secrets de Dina
Herbjørg Wassmo, l’une des plus célèbres romancières norvégiennes, ajoute un 4e tome à sa Trilogie de Dina, qui nous fait pénétrer un univers inquiet et angoissé.
La face cachée de l’Histoire
Marcel Beyer s’impose comme l’un des écrivains les plus intéressants d’Allemagne. Dans Secret, récit d’une famille qui dissimule son passé, il poursuit sa réflexion sur la mémoire allemande.
Peter Kurzeck, une langue à soi
Peter Kurzeck vivait sa vie en état d’urgence, luttait obstinément contre le néant par l’écriture et faisait « l’inventaire de ce qui est en déclin ».