Quelques livres récents, deux biographies d'Emmanuel Arago et de Léo Frankel, et le journal d'Hubertine Auclert rappellent le réel de l’utopie qui a nourri le XIXe siècle. En contrepoint, l’éditeur Nils Andersson dresse le bilan désabusé des guerres au XXIe siècle.
Philippe Artières raconte l’histoire sur le temps long d'un plateau devenu mythique du sud de l’Aveyron : le Larzac.
Un recueil rassemble pour la première fois en français les écrits d'Ignacio Sánchez Mejías, torero qui voyait dans son art « la vie même, la science de la vie ».
La galeriste Chantal Crousel permet de revoir les années 1980-2020 grâce à un épais volume, Jure-moi de jouer, qui retrace son histoire.
Raymonde Monnier est la grande spécialiste des sociétés populaires parisiennes. Son dernier ouvrage présente ce qui était encore un village aux portes de Paris à partir des procès-verbaux de la Société populaire de Belleville, qui a existé d’avril 1791 à janvier 1795.
Comment dire la Commune aujourd’hui ? Deux historiens affrontent le problème : Ludivine Bantigny avec La Commune au présent et Jean-François Dupeyron avec Commun-Commune.
L’historien Jean-Marc Moriceau poursuit son enquête sur la vie des paysans français dans La mémoire des paysans.
Le capital dans la cité montre les forces en présence, dit le modèle en marche et les nouvelles variables de notre domestication.
De la liberté des femmes réunit deux conférences prononcées au début du XXe siècle par la militante anarchiste Emma Goldman.
En cette saison où pleuvent les synthèses sur ce que l’on sait des femmes ou du féminisme, Rage against the machisme de Mathilde Larrère est éclatant de fraîcheur.
Anne Steiner raconte admirablement la trajectoire d’Eugène Vigo, dit Almereyda, Révolutionnaire et dandy, journaliste, agitateur, polémiste.
Le montage de documents autour d’Alix Payen, ambulancière d’un bataillon communard, revient à la source et à la mémoire parisienne.
