L’historien Xavier Vigna propose une synthèse très complète des discours sur la classe ouvrière au XXe siècle, en s’appuyant sur les enquêtes administratives et patronales, et les témoignages des ouvriers, questionnant ainsi l’écriture ouvrière elle-même.
Jacques-Olivier Boudon livre une étude précise sur l’histoire vraie du « radeau de la Méduse » et ce qu’elle révèle de la violence humaine.
Depuis longtemps, je pense un certain nombre de choses du 15 août. Dans tout le Sud-Ouest, on court les corridas, on ronchonne quand sa propre maison est trop pleine.
La collection Cérès Franco est exposée à Montolieu (Aude) jusqu'au 31 octobre 2016. Elle est installée dans l'ancienne cave coopérative du village.
Jean-Pierre Barberine livre une dérive qui s’écrit à l’arraché et se présente sous les aspects noirs de l’après-coup grunge des années soixante-huitardes.
Au château de Duras se tiennent depuis dix-huit ans les Journées Marguerite Duras, qui réunissent témoins et acteurs de cette geste et amateurs éclairés.
Un jeune officier inconnu raconte ce qu’a représenté sa captivité alors qu’il était prisonnier des Russes en 1813, en Courlande.
La qualité de Jean-Noël Tardy est de faire le tour des questions, de rester fiable dans ses informations, ce qui fait du livre un classique à l’heure où les vérifications patientes ne sont plus la vertu cardinale des auteurs.
Hubert Robert (1733-1808), actuellement exposé au Louvre, peut faire figure de simple peintre mondain, talentueux et prolixe. Or, il est plus que cela : il intrigue et ravit au fil des siècles, et il révèle les Lumières qui voulaient de belles ruines et d’horribles natures.
La fréquentation de l’excellent festival du Cinéma du réel, mené exemplairement depuis 38 ans par la BPI de Beaubourg, ravit, séduit et rend perplexe.
La réédition intégrale des Jours d'exil d'Ernest Cœurderoy permet de sentir le souffle et l’ampleur d’une écriture qui dépasse largement ce qui peut découler d’une rage toute politique.
Ce Robespierre, pondéré, offre une synthèse actualisée des savoirs et des hypothèses en cours. La force de conviction de Jean-Clément Martin s’emploie à ramener à un pragmatisme raisonnable nombre de traits peu élucidables.
