Marie Étienne

Les paradoxes d’Alejandra Pizarnik

Lire la grande poète argentine Alejandra Pizanrik est toujours une expérience forte. Des inédits écrits à la fin de sa vie et un beau livre par César Aira esquissent des perspectives pour lire une œuvre majeure.

L’enfance reine

Paule du Bouchet restitue dans une langue profonde et belle les détails en apparence insignifiants de son enfance. En privilégiant le fugace et l'intime, la dimension proprement narrative de son livre demeure un peu trop à l'arrière-plan.

Une langue d’avant les signes

D'où vient la sidérante beauté de la poésie de Marie Joqueviel, dont vient de paraître Devenir nuit ? Peut-être d'une émotion si longtemps tue et contenue qu'elle en est décuplée, qu'elle agit en silence, dissimulée derrière les mots.

Portrait de groupe avec jeune fille

Bref roman du grand écrivain triestin Giani Stuparich, Une année d’école inaugure la nouvelle collection de poche des éditions Verdier. Beau choix que ce texte ouvert d'une grande modernité, portrait d'une époque et d'une jeune fille à la liberté étourdissante.

De la musique avant toute chose

L'écrivaine et psychanalyste néerlandaise Anna Enquist nous propose un roman savamment construit, alternant les moments du passé traumatique et du présent inquiet de son héroïne. L’ouvrage se lit comme un polar dont on tourne les pages avec fébrilité, ou comme le récit d'une analyse.

Philippe Longchamp, les visions du poète

Les poèmes que Philippe Longchamp a réunis dans son nouveau recueil furent d'abord des lettres, accompagnées de vœux et adressées à des amis pour fêter l'année nouvelle. Et puis il a souhaité les offrir tous à un public plus large.

Jean-Philippe Delhomme, les mots du peintre

Dans Studio Poems , un livre petit de taille et discret dans son propos, un livre drôle et friand de critiques mordantes, Jean-Philippe Delhomme entremêle les poèmes, les dessins et deux langues : l'anglais et le français.

Voix prisonnières

MURmur, de Caroline Deyns, comporte deux parties qui se complètent et se répondent. Dans la première, dévidée sur les pages comme un long papyrus, ou glissée dans l’oreille d’une voix monocorde, un « je » s’exprime et se raconte. Lui succède un récit où les voix sont plurielles.

Gabriela Mistral, la fervente aux mains nues

On retrouve dans cet ensemble de poèmes désespérés que constitue Pressoir de Gabriela Mistral (1889-1957) quelques traces de ce qui donnait tant de douceur à ses premiers volumes. Les femmes y sont très présentes, cette fois en tant que sœurs d'infortune.

Les revenants d’Edith Bruck

L'écrivaine italienne Edith Bruck raconte les dernières années de son mari atteint de la maladie d'Alzheimer. Elle conserve le souci de l'exactitude jusque dans la relation des situations ou des détails les plus crus.

Incarnation et désincarnation du comédien

Dans En jouant, en écrivant. Molière & Cie, Denis Podalydès restitue les expériences qui l'ont marqué et nous fait participer à la fabrique de son théâtre. C'est pour lui un exercice et un défi supplémentaire ; pour nous, un bonheur à ne pas manquer.