Marie Étienne

Jean-Philippe Delhomme, les mots du peintre

Dans Studio Poems , un livre petit de taille et discret dans son propos, un livre drôle et friand de critiques mordantes, Jean-Philippe Delhomme entremêle les poèmes, les dessins et deux langues : l'anglais et le français.

Voix prisonnières

MURmur, de Caroline Deyns, comporte deux parties qui se complètent et se répondent. Dans la première, dévidée sur les pages comme un long papyrus, ou glissée dans l’oreille d’une voix monocorde, un « je » s’exprime et se raconte. Lui succède un récit où les voix sont plurielles.

Gabriela Mistral, la fervente aux mains nues

On retrouve dans cet ensemble de poèmes désespérés que constitue Pressoir de Gabriela Mistral (1889-1957) quelques traces de ce qui donnait tant de douceur à ses premiers volumes. Les femmes y sont très présentes, cette fois en tant que sœurs d'infortune.

Les revenants d’Edith Bruck

L'écrivaine italienne Edith Bruck raconte les dernières années de son mari atteint de la maladie d'Alzheimer. Elle conserve le souci de l'exactitude jusque dans la relation des situations ou des détails les plus crus.

Incarnation et désincarnation du comédien

Dans En jouant, en écrivant. Molière & Cie, Denis Podalydès restitue les expériences qui l'ont marqué et nous fait participer à la fabrique de son théâtre. C'est pour lui un exercice et un défi supplémentaire ; pour nous, un bonheur à ne pas manquer.

Une odyssée au féminin

Le livre de Violette d’Urso, Même le bruit de la nuit a changé, nous conduit de surprise en surprise. Intitulé roman, il colle à la biographie de son autrice ; émaillé de chansons, il est lourd de souffrance contenue ; éloge de la sororité, de l’amour parental, il malmène, ô combien, les secrets de famille ; allègre, primesautier, il révèle un savoir littéraire et humain auquel les écrivains en herbe ont rarement accès.

Une moisson éclectique

Pour son douzième épisode, notre chronique Esquif Poésie rassemble les textes d’Emily Dickinson, Juliette Fontaine, Gilles Jallet, Séverine Daucourt, Marc Blanchet et Christiane Veschambre.

Le paradoxe de l’écrivain

L’écrivain, comme personne (sous-titré « Essai de fiction ») offre un nouvel éclairage sur La défaveur, « récit » paru en 2017 dans lequel Patrick Kéchichian relatait son apprentissage de la spiritualité et du catholicisme.

Yves di Manno : un chant

Son titre, Lavis, annonce la couleur du nouveau recueil de poésie d’Yves di Manno, celle de la peinture. On peut néanmoins estimer que c’est sa composante musicale qui l’emporte, le voir comme une partition, le lire autant que l’entendre.

L’indocile

Cristina Peri Rossi est peu traduite en France. Un volume bilingue, Babel barbare, réunit quatre de ses recueils, et donne très envie de continuer à la découvrir.

Les amis silencieux

Georges Banu, disparu le 21 janvier 2023, évoque les objets à part qui composaient son « musée personnel ». Un livre-méditation sur la perte, la détérioration, la mort, sur l’imperfection de l’activité humaine et artistique.