Claude Adelen et Michel Collot n’occupent pas le devant des scènes, ils ne clament pas, ils murmurent : on n’en désire que davantage aller à leur rencontre.
Marie Étienne
Mon « je » est le vôtre
Jane Sautière revient au Cambodge de son enfance dans Corps flottants, son dernier texte, une histoire personnelle dont elle se sert pour évoquer des situations collectives. Et elle montre son art d’accueillir, d’associer.
L’homme qui nage
« Lui était un nageur, un nageur pour nager, pour le plaisir et pour la peine » : Marie Étienne évoque un poète nageur.
Desautels, Pizarnik
Elles sont femmes et poètes, grandes par leur talent. Le dixième épisode d’Esquif Poésie lit ensemble L’angle noir de la joie de Denise Desautels et les Œuvres d’Alejandra Pizarnik.
Duras, une œuvre miroir
Trois livres de Yann Andréa et Michèle Manceaux, Colette Fellous et Michelle Porte racontent Marguerite Duras et son œuvre.
Jeannie Gobillard, épouse Valéry
La publication d’Eurêka, qui rassemble le journal et les souvenirs inédits de Jeannie Gobillard-Valéry révèle une véritable artiste.
Parler contre la peur
Forêt des mots semble avoir été écrit pour être dit, pour un spectacle sans action. Seuls les mots sont rois dans ce texte signé Odile Massé.
Les laissés-pour-compte de Los Angeles
L'écrivaine Sophie-Anne Delhomme croise la photographe Olivia Fougeirol, la ville de Los Angeles et son peuple de paumés. Cela donne Sunset Paradise, série de fragments, de photographies écrites.
Le confident des Maîtres
Georges Banu rapporte en témoin familier, séduit et parfois critique, les conversations qu’il a eu avec les plus grands noms du théâtre européen.
La rigueur et l’équivoque
La chronique Esquif Poésie se plonge dans deux beaux livres signés Didier Cahen et Béatrice Bonhomme : Contes d’avant l’heure et Proses écorchées au fil noir allient la rigueur de la forme et l’équivoque du sens.
Sauvé par les mots
L’écrivain et scénariste Tonino Benacquista revient aux origines dans Porca miseria. Et sans jamais faire la leçon, donne à penser à chaque ligne.
Les couleurs de la poésie
Rassemblant une cinquantaine de recensions, Olivier Barbarant met l’accent sur une poétique qui se reconnaît à son goût du rythme, de la métaphore et de la mythologie, met à l’honneur quelques noms connus ou plus secrets.