Maya Ouabadi

Contre la culpabilité

Dans Résister à la culpabilisation, Mona Chollet explore, en plus des questions féministes, des champs de réflexion multiples et passionnants. En plus de faire réfléchir, elle parvient à rendre avec une grande justesse la stimulation et l’euphorie que l’on éprouve face à une pensée en train de se former.

Nos territoires empathiques

Dans L'art de perdre, Alice Zeniter racontait une quête de traces en Algérie. Avec Frapper l'épopée, elle relève brillamment son pari : continuer de montrer l'absurdité et les effets de la colonisation, en renouvelant la forme du récit... cette fois, en Nouvelle-Calédonie.

Courir la vie

Dans Hôtel de l'univers, son premier roman, Hédi Cherchour parvient à poser un regard neuf sur l'émigration. Le ton libre et drôle qu'elle adopte, son style poétique et imagé, y sont pour beaucoup.

La vie des morts

Avec Mer d'Alboran 2022-2023 Marie Cosnay clôt sa trilogie Des îles. Elle y poursuit une enquête-récit de grande ampleur autour de l'exil en Europe. Un travail qui interroge une situation politique, des histoires individuelles bouleversantes et les moyens de les restituer.  

Père natal

Dans un très beau livre, Nina Bouraoui raconte les derniers jours de son père. Un père qu'elle avait admiré, imité, un père qui s'entourait parfois de mystère et qu'elle avait cru invincible. Avec lui, c'est la part algérienne de l'autrice qui s'en est allée.

Selma, Maya, Sofiane et les autres

Bientôt les vivants, le deuxième roman d’Amina Damerdji, semble vouloir embrasser toute l’histoire tragique et complexe de l’Algérie durant les années 1990. Malgré le projet ambitieux d'affronter par le récit cette période traumatique, elle peine à faire tenir la structure de son roman et n'évite pas une schématisation quelque peu superficielle.