Le 30 mars 2017, Angelo Garand est abattu dans le Loir-et-Cher par des membres du GIGN. La justice avalisera la thèse de la légitime défense. Aujourd’hui, Aurélie Garand, sa sœur, raconte le combat qu’elle continue de mener contre la violence d’État, et Didier Fassin revient sur les difficultés juridiques rencontrées lors de son travail sur cette affaire.
La rue est le sujet de quatre essais de nature différente qui montrent son caractère historiquement révolutionnaire, les peurs qu’elle fait naître, les écritures qui s’y inscrivent et qui viennent perturber l’ordre graphique de la ville.
Rémi Yang donne à lire les vies de travailleuses du sexe du quartier de Belleville, à Paris, et montre comment se forme l’entraide.
Trois ouvrages relatent le sort fait aux peuples autochtones : Le génocide des Amériques, Vies de Samis et Allons enfants de la Guyane.
Des années 1950 jusqu’aux années 2000, des milliers de militants communistes ont photographié « la vie comme elle est » pour L’Humanité. Un ouvrage collectif présente ces correspondants dont les images composent une histoire ordinaire de la France contemporaine.
Serge Livrozet a été l’un des meneurs des révoltes qui ont traversé les prisons françaises dans les années 1970. Philippe Artières retrace la vie de cette figure du combat anticarcéral.
Travailler Lutter Diffuser fait découvrir une autre facette de Grisélidis Réal, celle d’une scrupuleuse archiviste qui a collecté un matériel unique sur l’histoire contemporaine des travailleuses du sexe.
L’historien Jim Downs cherche à montrer comment le savoir sur les maladies contagieuses a été modifié grâce au développement de nouveaux modes d’observation durant les guerres civiles, l’esclavage et la colonisation.
Au début des années 1990, Loïc Wacquant a mené l’enquête dans le South Side de Chicago. Le sociologue revisite aujourd’hui ses notes et ses photographies dans Voyage au pays des boxeurs.
Pendant les premiers mois du siège de Leningrad, Iouri Riabinkine a tenu un journal dans lequel il raconte ce que la guerre provoque en lui. Ce document exceptionnel est publié pour la première fois en français.
Grand succès de librairie, le premier roman d’Anthony Passeron est consacré aux années sida. On peut rester sceptique devant ce livre qui en aseptise la violence, la complexité et les conséquences.
Mathilde Rossigneux-Méheust raconte les trajectoires des personnes âgées « indisciplinées » qui ont fréquenté la maison de retraite de Villers-Cotterêts entre 1956 et 1980.
