Auteur de livres pour la jeunesse, Thomas Terraqué raconte dans un roman, Quatre couleurs, les aventures d'un gamin pas comme les autres. Un récit nerveux, saccadé, qui restitue magnifiquement l'univers de l'enfance.
Roger-Yves Roche
Une quête sans fin
Il y a quarante ans, le père du photographe Jean-Michel André trouvait la mort au cours d'un braquage. Son fils en tire un album d’images qui oscille entre la mémoire et le vide.
Un roman de consolation
Tout le monde a entendu parler de la méthode Coué, mais peu connaissent son inventeur. Dans La vie meilleure, Étienne Kern fait découvrir un homme soucieux de soulager ses congénères... et un romancier cherchant sa méthode vers la joie.
Lignes de fuite
Autoportrait sans moi s'impose comme une autobiographie tout à fait différente des autres. Paradoxal et déroutant, stylistiquement inventif, ce livre de Pierre Ducrozet décentre absolument l'écriture de soi.
Souffrir mille morts
Ananda Devi s'est enfermée pendant une nuit dans la prison de Montluc, lieu de transit vers la mort au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il en résulte un livre bouleversant de beauté et d'empathie.
Un certain art de la fuite
Après un accident de voiture, un homme tente de se souvenir de ce qui lui est arrivé, et sa quête de vérité prend la forme d'un rêve. L'amnésie des derniers jours, un récit enveloppant d'Éric Marty d'après des photographies de Jean-Jacques Gonzales.
L’âme d’une rue
Avec une grande sensibilité, à mi-chemin entre l'histoire et la poésie, François Bordes dresse l'inventaire de tout ce que lui inspire une rue familière du dix-neuvième arrondissement de Paris.
Un vibrant cor à corps
La correspondance que Georges Perros et Pierre Pachet ont échangée entre 1968 et 1978 est à la fois fervente et pudique. Traversée de fulgurances et de belles envolées, elle témoigne d'une amitié improbable, de la force de deux lecteurs, du fil discret qui relie deux hommes.
Une histoire qui tienne enfin debout
Il ne faut rien dire, le deuxième récit de Marielle Hubert est l'un des plus forts de la rentrée littéraire hivernale. On y découvre une voix, une manière de considérer la mémoire, la filiation, les violences et les fantômes qui nous hantent. Un texte d'une lucidité implacable dont l'audace narrative impressionne.
Mon père, ma bataille
Avec Je vais bien, l'auteur de la bande dessinée Le café de la plage, Régis Franc, revient avec tact et émotion sur la vie de son père. Il raconte l'histoire d'un homme simple et le rapport complexe qu'il a entretenu avec lui.
Doubrovsky avant Doubrovsky
Le premier roman d’un auteur, refusé ou resté inédit, s’apparente souvent à un coup d’épée dans l’eau. C’est loin d’être le cas de L’un contre l’autre de Serge Doubrovsky (1928-2017), qu'il a écrit à l'âge de vingt-quatre ans.
Ardenne lointaine
Le plus court chemin, selon Antoine Wauters, c’est l’écriture. Une écriture précise et ductile, dense et vivace, qui nomme, désigne, sauve, et permet de revenir à l’essence même de l’enfance. Et même plus loin encore, au-delà ou en deçà des choses.