Le seizième livre de l’écrivaine belge Caroline Lamarche part de la célèbre comptine du cerf pour proposer un texte très frappant sur la violence de l’amour et le fil de la mort.
Shoshana Rappaport-Jaccottet
L’humour de la notation
Joe Brainard s’exerce de façon caustique à une écriture de la vie courante dans ses Journaux traduits pour la première fois en français.
Conversion au réel
Le roman de Marc Pautrel porte comme sous-titre Vie de Jean-Siméon Chardin, soit une vie de peintre dans le lignage littéraire qui court de Vasari à Pierre Michon.
Être pleinement dans sa vie
Les lettres de Tchekhov nous plongent, à la manière d’un journal de bord, dans l’intimité d’un homme obstiné et éclairent une vie passée à désirer le bonheur.
« Ne t’endors pas »
En un enchevêtrement de voix narratives, Tropique de la violence de Nathacha Appanah donne à voir une certaine apocalypse sociale, métaphysique.
Je te donnerai mon cœur
Avec Yeux Noirs Frédéric Boyer traite une énigme, cherchant à saisir la temporalité enfuie, comme le sens enfoui d’une phrase, un jour hors du jour réapparu : « Tu vas me manquer quand tu seras plus grand. »
Premier amour
« L’amour a toujours été la grande affaire de ma vie, la seule qui m’ait paru - non : que j’aie sentie - être d’une importance suprême », confie Dorothy Bussy dans son avant-propos à Olivia, son unique roman.
Un promeneur avisé
D’ascendance haïtienne et française, poète, essayiste, romancier, Ludovic Janvier a passé la plupart de son temps à chercher les mots qui diraient, respiration mise à part, le plus clair de sa vie.
Autoportraits
« Une fête est-elle meilleure parce qu'elle est plus longue ? Ma vie est une fête, une fête courte et intense », note Paula Modersohn-Becker (1876-1907), à qui Marie Darrieussecq consacre un essai biographique :Être ici est une splendeur.
L’amour en double
Roman est le vingt-quatrième livre de la Franco-Vietnamienne Linda Lê. Une femme. Deux hommes. Un accident vasculaire cérébral. Un frère perdu. La quête de son double sublimé.
Kâmasûtra, un art des plis
Avec la nouvelle traduction du Kâmasûtra par Frédéric Boyer, on découvre l’étrange dilemme d’une culture savante et antique confrontée au plaisir sexuel, à sa recherche, et à sa signification.
L’espace privilégié du partage ?
Passer, par transitions littéraires sensibles, étayées, déterminantes, du présent au passé, du prochain au lointain, voilà ce qui semble fonder de prime abord Lire dans la gueule du loup, l’essai didactique d’Hélène Merlin-Kajman