Steven Sampson

Une odyssée spatiale à orbite basse

Orbital, cinquième roman de Samantha Harvey, nous transporte dans une station spatiale où des astronautes laissent errer librement leurs pensées. Dommage que la traduction passe à côté de la poésie du texte.

Un roman sans vergogne : entretien avec Szilvia Molnar

Szilvia Molnar vient de publier Milk-bar, un premier roman qui raconte l’histoire crue et claustrophobe d’une mère allaitante, dont l’intimité sera brisée par les visites d'un voisin excentrique. L'écrivaine nous explique la genèse d'un livre audacieux, qui s'emploie à montrer obstinément ce qu'on cache.

Paul Auster se métamorphose

Pour Baumgartner, son dix-huitième roman, Paul Auster semble avoir modifié son style. Plus authentique quand il jouait au post-moderne, il peut nous faire regretter jusqu'aux faiblesses de ses premiers livres.

Anarchie et amour chez Emma Goldman

La révolution comme mode de vie de Vivian Gornick raconte la vie passionnante d’Emma Goldman. Un parcours qui entremêle politique, sentiment, érotisme jusqu'au vertige et redonne à cette figure clé de l’anarchisme international au tournant du XXe siècle la place qu'elle mérite.

Dans l’ère Facebook

Polyvalente, la romancière Zadie Smith ne limite pas ses intérêts, ils sont d’une hétérogénéité piquante. Son deuxième recueil d'essais dits « à vocation libre » fait des expressions médiatiques de la société contemporaine le point de départ d'une analyse en profondeur de notre époque.

Bifurcation francophone

Pour qui je me prends, récit autobiographique de la romancière québécoise Lori Saint-Martin (1959-2022), raconte l’émouvante lutte d’une fille aux prises avec sa mère et déterminée à s’enraciner dans la langue française.

Le degré zéro de Woody

Zéro gravité, le premier recueil de nouvelles de Woody Allen depuis quinze ans, repose sur le don de l'auteur pour l’exagération et l’absurde, expression d’une méfiance qui s’étend jusqu’aux codes mêmes de la littérature, rejetés en faveur du gag.