La Folie Almayer, dernière fiction de Chantal Akerman, est un film à la charge sensorielle rare. On y découvre sa lecture personnelle du grand roman de Joseph Conrad.
Cinéma
Le cinéma comme prétexte
On peut parler de cinéma sans paraître manifester le moindre intérêt pour cet art. C'est ce que parviennent à réaliser Thierry Frémaux et Geneviève Sellier dans leurs ouvrages respectifs.
Un scénario impossible
Coupez ! est le premier roman de la scénariste et réalisatrice Laure Desmazières. Plein d'invention et d'humour, il nous plonge avec bonheur dans le monde du cinéma et de ses techniques.
La troisième politique de Guiraudie
Quel cinéma faire encore quand on en a fini avec le « cinéma » ? N’est-ce pas alors le vrai cinéma qui commence enfin ? En tout cas celui d'Alain Guiraudie, qui nous enchante avec Miséricorde.
Trois femmes indiennes
All We Imagine as Light, premier film indien à remporter le Grand Prix du festival de Cannes, est peut-être le grand film de notre époque. Avec une grâce lucide, il semble à la hauteur du monde et nous donne de l'espoir.
Coppola est là
Megalopolis, la dernière création de Francis Ford Coppola, ne raconte pas grand-chose. Sa force réside ailleurs : elle vient de ce que tout s'y présente à l'état de projet.
Ferrari par Peretti
Avec À son image, le cinéaste Thierry de Peretti adapte le roman de Jérôme Ferrari. En Corse, une jeune femme s’interroge sur le bien-fondé de témoigner par la photographie de luttes nationalistes. Le film s’interroge avec elle : à son image.
Près du cœur sauvage
Val Abraham, chef-d’œuvre du cinéaste portugais Manoel de Oliveira et variation sur Madame Bovary, ressort en salle dans une version restaurée. Somnambulique et lucide, idéaliste et charnelle, son héroïne bouleverse pour longtemps le spectateur.
Un kaléidoscope nommé Léaud
Gérard Gavarry dresse, à travers cinquante-quatre minuscules fragments, un portrait attachant et bienveillant du comédien Jean-Pierre Léaud. Portrait sensible d'un acteur qui voulait apparaître comme un intellectuel.
Boris Barnet ou comment filmer la promesse du bonheur socialiste
L'historien du cinéma Bernard Eisenschitz vient de publier un essai imposant et passionnant sur la vie et l’œuvre de Boris Barnet (1902-1965), un célèbre inconnu du cinéma soviétique.
Une autre judéité américaine
Le documentaire Israelism d’Erin Axelman et Sam Ellertsen interroge la vision d’Israël et de la judéité imposée aux jeunes Juifs américains à la fin du XXe siècle.
Cinéma et business
Dans Le cinéma, 50 ans de passion, Nicolas Seydoux, ancien président de la société cinématographique Gaumont, retrace avec précision et honnêteté sa double vie d'homme d'affaires et d'homme de cinéma.