Le carnet secret de Cesare Pavese donne à lire la fascination de l'écrivain pour le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses prises de position traduisent la volonté d'un homme absolument seul d'appartenir à une communauté quelle qu'elle soit.
Eufrasia Vela et les Sept Mercenaires, du romancier péruvien Gustavo Rodríguez, est écrit dans une prose étincelante et se lit à perte de souffle. Il aborde une question que nos sociétés cherchent actuellement à régenter : le suicide assisté.
Il y a des œuvres habitées par la cruauté. Qu'on l'envisage pour soi ou pour les autres, dans la réalité ou dans nos rêves, il est passionnant d'y réfléchir vraiment. Lire Unica Zürn et Jean-Luc Caizergue nous y aide.
David Peace signe un roman hypnotique sur l'écrivain japonais Ryūnosuke Akutagawa. Exercice de style, invention à tous les étages, images frappantes, il nous invite à redécouvrir un grand auteur nippon et nous donne une sacrée leçon de littérature.
En novembre 2008, Barack Obama accède à la présidence des États-Unis. Dans Les hommes de toujours, A. M. Homes imagine le complot que fomentent de riches membres du Parti républicain après la défaite et nous oblige à considérer lucidement les dérives politiques actuelles.
En décrivant le voyage d'un garçon de neuf ans entre le Salvador et les États-Unis, Javier Zamora transmue son expérience en un magnifique livre sur l'enfance et ses rêves. Il trouve une voix émouvante et juste qui oscille entre documentaire et autobiographie, à la hauteur de ce qu'il raconte.
Le paradis des fous clôt l'ample cycle romanesque que Richard Ford a entamé il y a près de quarante ans. Dans l'incertitude du présent et des élections, l'écrivain aborde son rapport à l'écriture romanesque, à l'Amérique et déploie une certaine idée du bonheur.
Le Panopticum, bref roman d'Andreï Sobol (1888-1926), est une merveille sauvée du désastre. Un bref texte déchirant et grotesque, dans la tradition de Gogol.
Country Girls réunit les trois premiers romans d’Edna O’Brien, la grande autrice irlandaise disparue en juillet dernier. Une superbe trilogie qui concentre les enjeux d'une œuvre qu'il est passionnant de relire à l'aune de notre époque.
L’écrivain argentin Eduardo Halfon nous confie qu'il aime écrire sur ce qui produit un trouble. C'est ainsi que, dans son dernier roman, il poursuit son travail sur la mémoire de son pays et de sa famille. Suivons-le dans une expérience puissante d'altération.
Avec un nouveau roman, Tarentule, qui s'inspire d'un épisode de son enfance, Eduardo Halfon nous éblouit une fois de plus. À partir du thème de la Shoah qui domine toute son œuvre, il se révèle un écrivain universel.
Il semble difficile de demeurer insensible au charme du Dernier rêve de Pedro Almodóvar. On y découvre une autre face de l'artiste en même temps qu'on se convainc de la cohérence de son œuvre.
