Le 13 avril 1975, l'attaque d'un bus marque le début de la guerre du Liban. Marwan Chahine offre de cet événement un récit humble, drôle et émouvant : non seulement un tombeau pour les victimes, mais aussi une réflexion sur les possibilités de la vérité et de l’écriture de l’Histoire.
Le premier roman d'Alix Lerasle, Du verre entre les doigts, raconte la violence inouïe que peut receler un foyer familial. L'autrice parvient à rendre palpable la véritable folie qui s'y propage.
Le club des enfants perdus, nouveau roman magistralement construit de Rebecca Lighieri, s'impose comme l'une des plus belles lectures de cet automne.
La force du nouveau roman de Marie Vingtras est aussi sa faiblesse. Les âmes féroces, admirablement construit, est un roman stimulant qui finit par patiner à force d'habileté.
Abigail Assor signe un livre subtil sur la gémellité, les miroirs et les troubles de l'enfance. Avec une poésie délicate, elle explore les solitudes fondatrices et parvient à parler de la différence sans mièvrerie ni afféterie.
Le deuxième roman de Shane Haddad, Aimez Gil, est habité par une énergie narrative et une radicalité formelle rares. Une lecture étonnante, jouissive et revigorante.
Les mots font histoire. Ils nous en racontent ou en témoignent. Ainsi, ils nous parlent de la tradition, de mondes perdus, de la vie du surréalisme, des héros de Pierre Bayard et du paysan d’Édouard Morena.
Ilaria ou la conquête de la désobéissance, le nouveau roman de Gabriella Zalapì fait entendre avec grâce la voix d'une enfant en fuite et célèbre la force de sa liberté.
Dans le nouveau roman de Christine Montalbetti, La terrasse, le lecteur est invité à entrer comme par effraction dans la vie des personnages. Le plaisir qu'il nous procure, c'est celui de l'ambivalence.
On retrouve dans Peau-de-Sang l'imaginaire, marqué par les contes, de la romancière québécoise Audrée Wilhelmy. Son héroïne, plumeuse et travailleuse du sexe, est une magnifique émancipée.
La narratrice du roman de Claudie Hunzinger, Il neige sur le pianiste, est amoureuse d'un renardeau. Le livre est comme un conte à l'envers, la princesse est vieille et le prince endormi. Quant au lecteur, il est envoûté par ce récit drôle et profond.
Tout le monde a entendu parler de la méthode Coué, mais peu connaissent son inventeur. Dans La vie meilleure, Étienne Kern fait découvrir un homme soucieux de soulager ses congénères... et un romancier cherchant sa méthode vers la joie.
