Que ma mort apporte l'espoir propose une anthologie, en édition bilingue, de poèmes de Gaza. Tantôt combative et iconoclaste, tantôt rêveuse et indocile, la poésie gazaouie refuse la fatalité.
Poésie
Grandeur et ténuité de la poésie
Les grandes choses, anthologie des œuvres de Christian Dotremont, restitue magnifiquement la démarche du poète. Son souffle et la fascination que les mots exercent sur lui.
Le Perdu Non-perdu d’Esther Tellermann
Les poèmes de Selon les sources, d'Esther Tellermann, ne demandent pas qu'on les comprenne, pas plus qu'ils ne cherchent la pitié ou l'empathie. Ils requièrent seulement l'attention du lecteur, à qui s'ouvre alors une écriture aussi belle qu'elle est douloureuse.
Langages troués
La langue de la poésie exprime la différence de ceux qui ne conviennent pas, ne parlent pas comme il faudrait, ne sont pas admissibles. Quatre livres, brefs, mettent en scène ces personnages « fous » avec beaucoup de force.
Traverser des frontières à chaque phrase
Née au Liban en 1937, Vénus Khoury-Ghata est l'une des grandes poètes de notre temps. Plusieurs lecteurs proposent une traversée de son œuvre en évoquant quelques-uns de ses recueils.
Souvenirs de Jacques Roubaud
Marie Étienne revient avec une grande liberté sur sa rencontre avec Jacques Roubaud, l’époque, la force des amitiés, l’énergie incroyable d’un écrivain vorace et des lectures qui marquent sa mémoire de lectrice.
Milosz, toujours magnétique
La nouvelle édition des Œuvres du poète lituanien d'expression française Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz est plus que bienvenue. On y plonge comme dans un magma en fusion. Il faut lire, relire, cet ensemble de textes protéiforme, fascinant, violent, sensuel, d'une grande puissance d'évocation.
Le moelleux instantané
Il n'y a pas que les « premiers romans » qui comptent ! Et malgré la domination presque sans partage du genre, il faut lire les premiers recueils de Léo Dekowski et Léon Pradeau. Des lectures vives et neuves qui nous réjouissent.
Le voyage du poète
Mariano Rolando Andrade fait partie de ces poètes qui nous emportent. Ses Chansons des mers du Sud imposent une vision et une voix à la hauteur d'une expérience. On entend mieux dans ce superbe recueil ce qu'est le labeur du poète et l'aventure qu'il vit.
Prendre le large
Nos lectures de poésie invitent à découvrir des formes, des choix, des voix. Arrêtons-nous sur les livres de Laurent Fourcaut, Claire Genoux, Jean-Pascal Dubost, Saleh Diab, Michèle Finck, Jérôme Nalet et Christophe Schaeffer.
Une rose au milieu des ruines
Ce que vous trouverez caché dans mon oreille, premier recueil de l'écrivain palestinien Mosab Abu Toha, frappe par sa force et son courage. À le lire, on se rappelle que le poète doit « dire quelque chose qui ne peut être dit par personne d’autre ».
Dire l’indicible avec Roger Munier
Journal de bord de Roger Munier, Si peu que rien montre une fois de plus le caractère inclassable de ce poète. Sa langue non-philosophique parvient à donner une forme sensible au concept.