Regroupées sous le nom d’« états limites », les pathologies identitaires narcissiques questionnent la manière de théoriser et de pratiquer la psychanalyse. Bérangère de Senarclens donne une vision claire et nuancée des approches possibles face à des patients parfois réputés inanalysables.
La publication de la correspondance entre Marie Bonaparte et Sigmund Freud, son psychanalyste à partir de 1925, donne l'occasion d’interroger à nouveau le conflit fondamental entre exigence de confidentialité et exigence scientifique de publication.
Huit textes composent La grande Histoire et la petite, qui éclaire notamment la conception et le maniement du transfert, mais révèle aussi certaines tensions qui parcourent le champ psychanalytique.
En remarquant la proximité des méthodes neurologiques avec les institutions, Hervé Castanet rappelle que le monde a besoin de la fracture que la psychanalyse peut apporter.
Publié en 1950, réédité aujourd'hui, Psychologie de la colonisation d’Octave Mannoni peut se lire comme un témoignage d’une époque où la violence coloniale était totalement niée, et l’indépendance des pays colonisés une perspective inconcevable.
Aurélie Pfauwadel retrace l’évolution de la pensée de Lacan, éclairant son approche subversive, en perpétuelle réinvention, de la psychanalyse.
Samuel Dock mêle théorie, fragments personnels et récits de cas de patients dans Les chemins de la thérapie.
Henriette Michaud nous fait découvrir la manière dont James et Alix Strachey ont mené à bien l’édition intégrale en anglais des œuvres de Freud.
Thierry Longé présente et traduit les articles rédigés entre 1884 et 1886 par un Sigmund Freud presque trentenaire, encore neurologue, mais déjà en route vers un nouveau terrain d’exploration.
Un hors-série de la revue Ornicar ? célèbre Jacques Lacan en 480 pages de manuscrits inédits, de correspondances et de témoignages.
Le blanc serait-il la couleur incolore de l’inconscient ? Zoé Andreyev, psychanalyste, invente un dialogue avec un patient.
Écrire et pratiquer la psychanalyse est toujours une question politique : c’est ce que rappelle La vie psychique du racisme de Livio Boni et Sophie Mendelsohn.
