Sept siècles avec lui
Il est né en 1265 – on ne sait pas exactement quel jour – , mais pour nous qui le lisons, l’œuvre Dante a commencé une fois que Dante Alighieri avait écrit La Divine Comédie. Il est mort en 1321 – on sait en revanche que ce fut le 14 septembre -, mais sa pensée est restée vivante. Ce n’est pas une idée reçue : ce sont les lectures qu’on en fait dans les parutions contemporaines qui nous le montrent.
Depuis sept siècles, Dante continue. C’est pour cela qu’En attendant Nadeau a souhaité, à l’occasion de cet anniversaire, rassembler sur la même page les articles que nos collaborateurs lui ont consacré, de la traduction à l’essai politique, de la littérature à l’histoire et à la philosophie. En attendant 2121…
Traduire les rimes tierces
Traduire L’Enfer en tercets est audacieux. Malgré les nombreuses trouvailles qu’il permet, ce parti pris conduit Danièle Robert à sacrifier, au profit de la structure, une trop grande part du texte de Dante.
Re-re-re-traduire Dante, et bien
En retraduisant La Divine Comédie, René de Ceccatty, essayiste, romancier, dramaturge, éditeur, assume un rôle créateur et fait des choix radicaux : ils interrogent une œuvre qu’il ne faudrait pas réduire à sa dimension savante et ardue.
Autour de Dante
À la rencontre de Dante
Un Banquet très imparfait
L’expérience du Paradis
Dialogue avec Dante et quelques autres
Un volume des Lectures politiques de Daniel Lefort met en évidence la pluralité de celles-ci, au centre desquelles apparaît la figure de Dante. Car le poète de La Divine Comédie fut aussi, en latin, un théoricien politique comparable à Machiavel et à La Boétie.
Pavé de bonnes intentions
Antoine Brea propose une traduction « familière » de L’Enfer, dans laquelle il entend respecter la tierce rime et la métrique, la liberté de ton et l’inventivité linguistique qui caractérisent le texte de Dante. Mais les bonnes intentions ne font pas tout…
Victoria Ocampo lectrice de Dante
Le 14 septembre 1321 disparaissait à Ravenne le poète toscan Dante Alighieri, le père de La Divine Comédie. Une œuvre dont l’Argentine Victoria Ocampo proposait, il y a exactement un siècle, une lecture subjective en français, De Francesca à Béatrice, rééditée aujourd’hui.
Dante : pourquoi une deuxième Pléiade ?
La Bibliothèque de la Pléiade publie une nouvelle édition, en bilingue, de La Divine Comédie, dans une traduction de Jacqueline Risset bien différente de celle qu’André Pézard réalisa pour l’édition de 1965.