Adieu
Des amis – de tous horizons, un scientifique, des écrivains, des philosophes, des critiques – ont voulu dire spontanément ce qu’ils devaient à Pierre Pachet, disparu le 21 juin 2016, ce qu’ils devaient à ses livres et à ses essais, à son séminaire, à sa présence.
Pierre Pachet (1937-2016)
Le vertige
« Il suffit d’ouvrir n’importe lequel de ses livres pour saisir de quel prix était devenu son art à lui de prendre appui sur le vide, son déséquilibre concerté ; de quelle élégance était sa pensée funambule ».
De grandes exigences
Pierre Pachet gardait la tête froide et l’esprit critique, pestait contre le format routinier, il était prêt à innover, toujours plus. Il s’était engagé pleinement dans la nouvelle expérience d’En attendant Nadeau.
Quelques moments en compagnie de Pierre et de Soizic
La curiosité, l’ennui
Pierre Pachet a beaucoup écrit sur les passions, les sentiments et les humeurs (amour, peur, oubli, colère, mélancolie) mais surtout sur ses deux favoris : la curiosité et l’ennui, qu’il a scrutés en « romancier de la réflexion»
En quête de l’âme
« Il avait la littérature chevillée au corps, je veux dire par là qu’il savait analyser une œuvre et en transmettre la passion d’une manière tout à fait libre et souvent surprenante, mais aussi qu’il était capable de piquer une saine colère lorsqu’il estimait qu’une trahison de sens se profilait. »
Merci, Pierre !
Cette bourrique de Simone Weil
Le promontoire émotif
« On peut donc se demander ce qu’était l’esprit de Pachet. Je veux tenter de le circonscrire par une formule: “faire œuvre”. Pachet a fait œuvre de critique, d’écrivain : il s’y est tendu, concentré, appliqué. »