Conrad now
La lecture de Joseph Conrad fascine. EaN a voulu, à l’occasion de la parution d’un volume de la Pléiade, interroger l’évidence de ce sentiment. Yannick Haenel raconte l’expérience décisive que constitue la plongée dans son œuvre, Marc Porée explique les enjeux de sa publication en Pléiade aujourd’hui, Pierre Benetti parle de son compagnonnage avec Conrad au Congo, Maurice Mourier le peint en écrivain anglais absolu et Linda Lê se souvient de sa découverte de l’œuvre de l’écrivain.
Conrad en Pléiade : entretien avec Marc Porée
Marc Porée est le préfacier du nouveau volume de la Pléiade Conrad, qui contient sept textes : Le Nègre du « Narcisse », Lord Jim, Typhon, Au cœur des ténèbres, Amy Foster, Le Duel et La Ligne d’ombre. Il répond aux questions d’EaN.
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propos recueillis
par Hugo Pradelle
Ce qui me brûle
en lisant Conrad
Lire Conrad ouvre à la révélation toujours différée d’une énigme ; c’est comme accéder à « cette chose étrange à l’intérieur du langage » dont parle Michel Foucault, qui est l’objet même de la littérature, son feu, sa joie, sa voix secrète, sa folie, et peut-être son avenir.
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par Yannick Haenel
Abba Kovner, venger et bâtir
Symbole de la résistance juive pendant la Seconde Guerre mondiale, celui qui avait appelé à « mourir debout » fut l’un des plus importants poètes d’Israël et l’une des dernières figures du sionisme de gauche.
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par Sonia Combe
Aller aux champignons
Le propre de l’écriture de Peter Handke, c’est d’être toujours située en plein paysage, quelque part dans l’environnement géographique qui la fonde : le paysage est une consistance de l’être et non un simple spectacle, il est la matière des lieux nommés.
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par Georges-Arthur Goldschmidt
L’ambivalence d’Irène Némirovsky
Susan Rubin Suleiman, n’ignore rien des controverses qui ont entouré la redécouverte en France et à l’international de l’auteur de David Golder. Son livre explore les ambivalences, les trésors et les impasses de l’assimilation juive à travers l’histoire personnelle, fictionnelle et familiale d’Irène Némirovsky.
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par Clara Royer
Et aussi…
Des lettres enflammées
La correspondance longue, enflammée, entre Albert Camus et l’actrice Maria Casarès commence en 1944. Elle s’achève le 30 décembre 1959, cinq jours avant la mort de l’écrivain.
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par Cécile Dutheil
Lucrèce était-il un philosophe ?
Pour Pierre Vesperini, le Lucrèce philosophe maudit est un mythe, qu’il faut « déconstruire ». Mais à force de démythologiser, ne court-on pas le risque de remythologiser ?
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par Pascal Engel
Molière : en rire
et en pleurer
Denis Podalydès et Michel Didym réussissent, dans leurs mises en scène respectives de Molière, à faire coexister un franc comique et ses sombres virtualités.
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par Monique
Le Roux